Mercredi des Cendres, jour de jeûne et d’abstinence qui marque l’entrée de l’Eglise dans les 40 jours de Carême.
Messes du Mercredi des Cendres (14 février 2024)
07h00, église Saint Pierre
17h00, église Saint Vénérand
Autres horaires à Laval :
18h30 Ste Thérèse
19h00 Cathédrale
Que dit l’Eglise sur le jeûne et l’abstinence ?
Prenons une source sûre, le Code de droit canonique:
Canon 1251 : « L’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque vendredi de l’année, à moins qu’il ne tombe l’un des jours marqués comme solennité ; mais l’abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus Christ ».
Canon 1252 : « Sont tenus par la loi de l’abstinence, les fidèles qui ont 14 ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne tous les fidèles majeurs jusqu’à la soixantième année commencée. Les pasteurs d’âmes et les parents veilleront cependant à ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l’abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la pénitence. »
En bref, voici le minimum demandé par l’Eglise :
-le jeûne, qui consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir… le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Y sont soumis tous ceux qui ont entre 18 et 59 ans. En sont dispensés les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans, les femmes enceintes et les personnes malades.
-l’abstinence, qui consiste à se priver de viande (rouge, blanche ou dérivée)… le Mercredi des Cendres et chaque vendredi de l’année, en souvenir du jour de la mort de Jésus sur la Croix. Y sont soumis tous ceux qui ont 14 ans accompli et plus. Pourquoi la viande ? Car c’est un plat gras, un plat de fête à l’époque du Christ. Il est vrai qu’aujourd’hui, la viande n’est plus un met riche et délicat comme autrefois. Les chrétiens sont donc invités à élargir leur abstinence de manière plus générale : lutter contre une addiction ou renoncer à quelque chose à laquelle on tient particulièrement. Néanmoins la tradition de la viande demeure.
Mais ce qui compte le plus, c’est…
… l’amour avec lequel je vis le jeûne et l’abstinence. Certes, au départ, le jeûne peut être perçu comme quelque chose de négatif puisqu’il constitue une privation momentanée de quelque chose qui nous est nécessaire ou très agréable. Pourtant, si nous décidons de jeûner à l’image de Jésus dans le désert, il nous ouvre à Dieu et à notre prochain. Quand Jésus jeûnait dans le désert, Il le faisait uni au Père et en pensant à l’Humanité. De même, notre jeûne aura du sens s’il nous rapproche de Dieu et si nous le faisons pour les autres. Le jeûne devient ainsi un acte d’amour.